Cette journée-là allait sans nul doute être comme les autres banales. Curieusement, aujourd'hui, Akiata n'était pas venue la voir, ce qui aurait pu la rendre triste, mais ce n'était pas comme ça qu'elle pensait. La liberté était quelque chose qu'elle permettait à tout le monde. Du moins, tout le monde ne voulait pas dire elle. Elle ne se laissait que très peu de iberté. Même si on la voyait toujours joyeuse, il était dur de comprendre ce qu'elle pensait puisque cela était impossible à savoir. À croire que ce don lui était inné. Un don qui lui était tout aussi utile que nécessaire. À croire que si quelqu'un lisait en elle comme un livre, il serait possible qu'on voit qu'elle n'était pas la jeune fille humaine qu'elle semblait être. Il était déjà midi et elle n'avait pas encore quitté sa chambre. En fait, elle avait décidé de regarder le ciel...
Ce merveilleux ciel ensoleillée qui ne se lassait jamais de lui faire paraître comme un ange auprès des membres de son entourage. Sa tête posée sur ses deux mains jointes, elle se mit à observer la cours extérieur qui, pour un midi normale, ne manquait pas d'activité. Ses yeux saphirs se posèrent alors sur sa "Grande-Soeur". Elle était à l'extérieur et parlait avec un homme. Au moins, elle était joyeuse, elle. Elle se mit à observer de ses yeux innocents les marchnds dont l'un qui attira son attention. Il vendait des bijous. D'étranges collier finement gravée de divers formes lui firent valoir son attention. Mais cela ne dura qu'un moment. Les bijous, c'était des choses qui brillaient, comme de l'or, mais cela lui était égal. C'était seulement un collier qu'elle avait remarqué, il avait une pierre de saphir en forme d'oeuf. Ce qui l'avait intrigué, durant un bref moment..
Maintenant que la cous ne l'intéressait plus, elle poussa un petit soupir avant de se diriger vers la porte. Elle l'ouvrit tout juste pour sa taille et passa, oubliant qu'elle pouvait ne pas être seule dans le couloir. Ellese cogna le front contre quelqu'un et gronda. Mais elle fit rapidement un sourire désolé et dit sans relever la tête:
"Excusez-moi !"
Finalement, elle releva la tête. Tient, c'était qui celui-là ? Un nouveau ? Non, sa tête lui disait vaguement quelque chose. La jene fillette de cinq ans tortilla un peu sa robe bleu pâle avant de deviner de qui il s'agissait, le nouvel apprentie de sa "mère" ! Elle le regarda un moment, confuse. Puis rajouta:
"Avez-vous besoin d'aide ?"
Étrangement, du haut de ses cinq ans, elle parlait comme personne, mais cela ne l'empêchait pas de faire des gaffes !